La Boulimie et l’Hyperphagie boulimique : oser aller vers la guérison

La boulimie ou Bulimia Nervosa est une pathologie psychiatrique. Elle se caractérise par des épisodes répétés d’hyperphagie , où dans le cadre d’une angoisse importante, la personne a l’impression de perdre le contrôle et avale une quantité importante de nourriture.

Elle est suivie honte et de comportements compensatoires ou “purge” comme : les vomissements provoqués, l’usage de médicaments comme les laxatifs et les diurétiques, l’exercice excessif ainsi que le jeune.

Cette pathologie rappelle l’anorexie mentale dans le sens où la personne est préoccupée de façon excessive par son poids, a un trouble de l’image du corps et manque d’estime de soi. Toutefois elle en diffère par le fait que dans la boulimie on retrouve un IMC généralement dans les limites de la normale, peut être un peu élevé parfois.

Cette maladie touche les adolescents et adultes jeunes vers l’age de 18 ans et prédomine chez les personnes de sexe féminin.

L’hyperphagie boulimique est faite de crises de boulimie sans comportements compensatoires et on y observe par conséquent un taux d’obésité important.

La boulimie et l’Hyperphagie boulimique sont des troubles du comportements alimentaires à côté de l’anorexie mentale.
On en parle souvent moins que cette dernière car les personnes touchées ressentent plus de honte à en parler et sont souvent victimes de bullying de la part de leurs familles et leurs pairs. Ce sont deux pathologies qui suscitent beaucoup d'incompréhension et les boulimiques se retrouvent à cacher leur trouble et à souffrir en silence.

Or les traitements existent et ne consistent pas uniquement en consultations chez les nutritionnistes: Il s’agit plutôt d’un travail d’équipe entre le psychiatre et le nutritionniste afin d’améliorer avant tout l'estime de soi de la personne, l’aider à apprécier son corps et à comprendre sa valeur en dehors de son physique et l’accompagner dans l’établissement de nouvelles habitudes alimentaires interdisant strictement les régimes restrictifs et adoptant un mode d’alimentation riche, varié et sain.

Le travail consiste ainsi à réparer la relation qu’a la personne avec son corps et son alimentation.

Certains médicaments ont montré une efficacité dans la boulimie et l’hyperphagie boulimique comme la fluoxétine (antidépresseur) à 60mg/jour (soit des doses supérieures aux doses antidépressives) et la littérature parle de son usage à long terme sans délimiter de durée.
Le traitement médicamenteux devrait être instauré uniquement pour aider la personne à sortir du danger d’une obésité morbide et à entamer sa thérapie. Il ne devrait pas être le pôle principal de la prise en charge.

Cet article a pour but de sensibiliser au sujet de la boulimie qui est le plus souvent cachée honteusement et d’encourager les jeunes femmes et hommes à consulter et à demander de l’aide.
N’oublions pas que chez les boulimiques on retrouve des taux élevés de dépressions, de troubles anxieux et de troubles de la personnalité.

Le traitement existe consistant en une prise en charge globale entre psychiatre et nutritionniste et d’autres spécialités si nécessaire.
Le plus important est d’arrêter les régimes restrictifs car ce sont les moteurs de la boulimie.